This is not a love NIGHT #2: The Warlocks - Come On People
994
post-template-default,single,single-post,postid-994,single-format-standard,bridge-core-1.0.6,ajax_fade,page_not_loaded,,qode-theme-ver-18.2,qode-theme-bridge,disabled_footer_top,disabled_footer_bottom,wpb-js-composer js-comp-ver-7.5,vc_responsive

This is not a love NIGHT #2: The Warlocks

This is not a love NIGHT #2: The Warlocks

warlocks

 

A quelques jours de la deuxième édition de This is not a love NIGHT qui verra se produire sur la scène du club de Paloma,  THE WARLOCKS, SONIC ANGELS et QÚETZAL SNÅKES, Baptiste Manzinali revient sur le parcours des Warlocks:

Renaitre de ses cendres

C’est un peu le mot d’ordre pour les Warlocks. Après un premier album Phoenix sorti en 2003, les Warlocks se sont égarés. Bien qu’ayant tenu le rythme d’un album tous les deux ans, depuis la dernière parution The Mirror Explodes en 2009, on était en droit de se demander s’ils n’avaient pas servi un rock de moins en moins percutant avec une constance millimétrée. Skull Workship, dernier née sorti en 2013 chez Cargo Records, remet les choses à leur place. Voir les Warlocks ce 1er mars à Paloma, c’est comme assister à la renaissance du Phoenix de la Grèce antique, en moins mythologique. Quoi que…

Tenu par son seul leader déjanté Bobby, dont les épaules n’ont jamais suffit, les membres ont défilé à la porte, ont pris ce qu’il y avait à prendre. Pauvre Bobby. Passer son adolescence à s’enfiler des pilules avec Timothee Leary n’allait pas l’aider par la suite. Ok, il a tripoté une basse avec Beck, a trainé dans la station radio de papi, et s’est lié d’amitié avec Anton Newcombe, au moment ou celui n’était pas au mieux de sa forme. Il y’a ce fameux adage « dis moi ce qu’il y’a dans ton caddie, je te dirai qui tu es ».

Tout avait bien démarré avec le confidentiel Rise and Fall paru chez Bomp Records en 2001 et Phoenix (2003), doté d’un premier tube Shake The Dope Out sauce Dandy Wharols relevé aux Jesus and Mary Chain. A l’écoute, on a presque la sensation d’avoir raté une époque formidable. Grave erreur, l’échec commercial de l’album suivant Surgery (2005) – on envisageait encore en ce nouveau millénaire de faire tourner la machine à billet en faisant du rock – rendra les Warlocks orphelin de leur label Mute. Quoi qu’on a dise, il faut avoir les reins solides pour le Do It Yourself, et Bobby n’était pas préparé. Les albums suivant seront de lourdes introspections dont les compositions trahissent la solitude et le repli du leader devenu un One Man Band, dans sa tête du moins. L’auditoire en a peu être eu assez des lamentations sous larsens, un monde joyeux qui ne voulait pas sombrer. Heavy Deavy Skull Lover et The Mirror Explodes sortis entre 2007 et 2009 sont de ces albums difficile à cerner. Victime ou bourreau. Dure à l’écoute. A tel point que l’on croyait là le dernier souffle d’un groupe qui n’aura pas su reprendre sa respiration au creux de la vague.

Skull Workship, dernière création des Warlocks, est la preuve qu’il n’y a pas de fatalité dans le rock n roll. Jamais. L’éternel mythe du born again sans doute. Ecoutez le premier titre (cf Dead Generation) est vous en aurez le cœur net, le rock n roll ne meurt jamais.

Baptiste Manzinali

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=reFUFpDGdGU[/youtube]

No Comments

Post A Comment